Définir la prévoyance
La prévoyance se définit comme « la qualité de quelqu'un qui sait prévoir ».
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Prévoir les évènements positifs ou négatifs de la vie, qui se réaliseront ou pas, qui impacteront autant le domaine privé que professionnel, tel est le rôle que joue la prévoyance.
Dans une organisation globale de son patrimoine, la prévoyance fait partie intégrante avec l’épargne pour anticiper l’imprévisible.
Les assurances tant obligatoires que facultatives couvrent un large éventail des « risques » de la vie et donc des périodes où nous avons besoin de soutiens matériels pour faire face.
La couverture sociale obligatoire comme socle indispensable et les contrats d’assurance prévoyance comme complément nous permettent de faire face à un avenir que beaucoup appréhendent, restant très mitigés quant à leur qualité de vie future.
La prévoyance se définit comme « la qualité de quelqu'un qui sait prévoir ».
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Prévoir l'avenir c'est envisager quelque chose comme possible et prendre des dispositions en conséquence.
Au fil de notre vie, les situations professionnelles, les situations familiales, la structure du patrimoine, les revenus évoluent, impactant les besoins de prévoyance qui doivent s’adapter ou/et être redéfinis.
La prévoyance aide les individus non seulement à préserver leurs biens actuels, mais aussi à réaliser leurs aspirations futures et celles de leurs familles.
Nous distinguons quatre grands types de comportement face à l’avenir :
Les prévoyants financent largement les aléas futurs
Les confiants financent leur protection futur mais restent positifs face à l’avenir
Les fatalistes financent peu leur sécurité pour demain estimant que le monde dans son ensemble, et l'existence humaine en particulier, suivent une marche inéluctable, où le cours des événements échappe à la volonté humaine.
Les insouciants ne financent rien, vivant au jour le jour, détachés des préoccupations futiles sur l’avenir.
La prévoyance au niveau de son emploi est régit par les conventions collectives et la politique managériale de l’employeur. Au niveau individuel c’est solutionner ses inquiétudes.
Au niveau de l’entreprise (professionnel), la prévoyance est destinée à offrir une couverture sociale complémentaire venant s'ajouter à celle des régimes obligatoires de Sécurité sociale. (couverture des risques liés au décès, à l’incapacité, à l’invalidité, aux frais médicaux …)
Au niveau individuel, la prévoyance c’est savoir envisager des possibilités mal ou pas prise en compte par le système obligatoire et prendre des dispositions, s’organiser en conséquence tant au niveau professionnel que privé. (assurer la protection de son conjoint et/ou ses enfants, transmettre un capital dans les meilleures conditions fiscales, se couvrir des accidents domestiques, la dépendance,… etc.)
Le projet de la sécurité social en 1945 comportait trois objectifs majeurs.
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L'objectif premier était de protéger la société contre les principaux risques sociaux (objectif rempli avec de plus en plus de difficultés).
Pour cela la sécurité sociale est constituée de cinq grands ensembles:
Le régime général
Les régimes spéciaux des salariés
Le régime agricole
Les régimes des indépendants
Les régimes de chômage et les régimes de retraites complémentaires obligatoires.
A La création, en 1967, le régime général gérait les assurés salariés du secteur privé.
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Aujourd’hui c’est le régime qui concerne le plus grand nombre d’individus en France.
Au fur et à mesure de son extension, il a été amené à intégrer dans sa couverture des populations qui ne sont pas salariées du secteur privé, comme les étudiants, les chômeurs ou les agents contractuels de l’État et depuis peu la protection sociale des indépendants.
La définition d'un régime spécial est celle d'un régime préexistant en 1945.
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C'est dons un régime qui a refusé de rejoindre le régime général de Sécurité sociale prévu par le Conseil national de la résistance en 1945.
Il existe de nombreux régimes spéciaux, comme celui des marins (35 000 salariés), des avocats, de la SNCF (135 000 salariés), de la RATP (42 000 salariés), d’EDF-GDF (140 000 salariés), de l’Assemblée nationale, du Sénat, de l’Opéra de Paris, de la Comédie Française, de la Banque de France…. etc.
Ces régimes fonctionnent sur la base d’une solidarité limitée à une profession ou à une entreprise.
La plupart de ces régimes sont aujourd'hui caractérisés par un déséquilibre économique et le bénéfice d'une subvention publique pour équilibrer leurs comptes.
La cause principale des surcoûts est la prise en compte de la pénibilité des métiers ouvrant droit à un départ anticipé à la retraite.
Les différentes réformes des régimes spéciaux ont un objectif de convergence et d’harmonisation avec le régime général.
Le monde agricole s'est doté depuis le XIXe siècle de ses propres institutions de sécurité sociale.
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Depuis 1945, la Mutualité Sociale Agricole a pris en charge l'ensemble de la protection sociale du monde agricole, les professions liées à l'agriculture, salariées ou indépendantes et leurs ayants droit (5,6 millions de bénéficiaires).
La protection sociale agricole relève d'une double tutelle du ministère chargé de l'agriculture et du ministère chargé de la sécurité sociale.
Elle est mise en œuvre par la caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA) et par les caisses de mutualité sociale agricole (MSA).
Le régime agricole prend en charge, au sein d’un guichet unique, les prestations d’assurance maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite et famille.
Depuis le 1er janvier 2018, on parle de l'Agence de Sécurité sociale pour les indépendants.
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Depuis le 1er janvier 2018, le Régime Social des Indépendants (RSI) a fusionné avec le régime général des salariés du privé et est devenu l'Agence de Sécurité sociale pour les indépendants.
Les activités sont prises en charge par le régime général, au sein de l’Assurance maladie, de l’Assurance retraite et du réseau des Urssaf.
Ce n'est qu'à l'issue de la période de transition de deux ans en 2020, que la Sécurité sociale des indépendants disparaîtra pour laisser la place, au sein de chacune des trois caisses, à un guichet spécial indépendants.
L'Urssaf sera le seul responsable et l'unique interlocuteur en matière de cotisations,
L'assurance retraite sera la seule en charge du versement de la retraite de base et pour une partie de la retraite complémentaire.
La CPAM deviendra l'unique interlocuteur en matière de santé.
Depuis 1967, chacun des risques est géré par une caisse distincte.
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Depuis l’ordonnance Jeanneney du 21 août 1967, chacun des risques (maladie, vieillesse, famille, emploi) est géré par une caisse distincte.
La caisse nationale d’assurance des allocations familiales (Cnaf)
La branche famille.
La caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)
La branche maladie, maternité, invalidité et décès;
La branche accidents du travail et risques professionnelles;
La caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (Cnavts)
La branche vieillesse;
L’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss)
La branche recouvrement des cotisations sociales
Le système social par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle montre des signes de faiblesse.
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La France, comparée aux pays de l’OCDE, a connu depuis 1980 une progression de ses dépenses sociales bien plus importante que la moyenne de la zone.
Les causes sont multiples, mais de façon structurelle nous constatons les mutations profondes des modes de vie (éclatement des familles, dispersion géographique…), l’allongement de la durée de la vie …etc.
L'équilibre du financement de la protection sociale obligatoire nécessite que les dépenses par tête augmentent moins vite que les recettes par tête, sachant qu’il semble difficile de mettre davantage à contribution les actifs, la solution reste la baisse des dépenses en rognant sur les prestations.
Nous vous accompagnons pour faire face aux conséquences financières des risques, que vous devez considérer non comme un coût immédiat mais comme un investissement pour demain intégrant les risques maladie, maternité, incapacité de travail, décès ou bien encore la dépendance… etc
Investir pour prévoir et préserver sa qualité de vie et celle de sa famille, investir pour sa santé (Une des préoccupations majeure des français) c’est faire partie des plus optimistes quant au futur.
A titre individuel pour répondre aux préoccupations sur l’avenir, les assureurs proposent une palette étendue d’offres.
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Ces offres permettent de se prémunir des inquiétudes qui ne cessent de se multiplier : La judiciarisation de la société ; la dépendance et la perte d’autonomie ; la santé ; la retraite ; la protection familiale, les accidents de la vie … etc
Le professionnel indépendant peut, à titre facultatif, sous certaines conditions des incitations fiscales, souscrire un contrat pour améliorer sa protection sociale obligatoire dont la couverture reste insuffisante et garantir la pérennité de son activité pour se procurer un revenu de remplacement en cas d’indisponibilité.
Le chef d'entreprise encourt aussi des risques personnels dans l'exercice de ses fonctions comme la mise en cause de sa responsabilité personnelle... etc.
La prévoyance collective vise une catégorie de personnel ou l’ensemble du personnel d’une entreprise et bénéficie d’un régime fiscal et social de faveur.
La prévoyance collective permet de compléter les prestations des régimes obligatoires de sécurité sociale sans discrimination de revenu, d’âge ou d’état de santé.
Les salariés bénéficient, grâce à la mutualisation, d’un niveau de prestations confortable à un coût avantageux dont il ne pourrait pas bénéficier s’il devait adhérer seul à un contrat de prévoyance.
La prévoyance collective des salariés représente souvent pour un employeur le plus gros budget d’assurance de son entreprise.
Il existe deux grandes familles de contrat prévoyance, des contrats dit « indemnitaires » et des contrats dit « forfaitaires ».
L’indemnisation indemnitaire
En cas de dommage matériel ou corporel subi par l’assuré, la prestation est calculée en fonction du préjudice subi.
L’assurance agit comme un moyen de compenser une perte de revenus suite à un préjudice et l’assureur indemnise la victime :
- en fonction du préjudice subi ;
- dans les limites des garanties souscrites ;
- sans contribuer à l’enrichissement de l’assuré.
Le montant versé est un montant qui dépend des revenus réels. L’assuré doit justifier de ses revenus réels auprès de l’assureur.
Généralement, l’assureur demande les justificatifs des revenus des 3 dernières années précédant l’arrêt de travail et retient en général la moyenne ou, considère le revenu de l’année passée auquel s’ajoute les indemnités perçues de la sécurité sociale.
- Si les aides sociales comblent la perte de revenus, la prise en charge indemnitaire est supprimée.
Le remboursement indemnitaire sera proportionnel à la baisse de revenus et aux indemnités perçues par les organismes de couverture sociale complémentaire et autres prestations perçues.
Une expertise peut être requise pour déterminer le montant du dédommagement.
L’objectif de cette formule est de remettre l’assuré dans la situation matérielle d’avant l’accident, ce qui peut être plus rassurant.
L’indemnisation forfaitaire
Le principe de l’indemnisation forfaitaire permet à l’assuré de déterminer une somme indépendamment de la nature du préjudice subi. La prestation est calculée sur la base d’un capital au montant préétabli, déterminé à l’avance dans le contrat et versé lors d’un sinistre.
Le montant versé est déterminé au jour de la souscription du contrat (taux de couverture) et aucun justificatif de revenus n’est demandé pour calculer le montant de l’indemnité.
- L'indemnité n'est pas dépendante de facteurs extérieurs.
- L’assureur n’a pas à connaître des sommes déjà perçues auprès d’autres organismes comme la Sécurité sociale l’employeur.
Avec cette formule simple, en fonction de l’importance du sinistre l’assuré n’est pas certain d’être totalement indemnisé.
Ce type de contrat est rassurant dès lors qu’un indépendant a des fluctuations dans ses revenus ou une activité encore non établie.
Cas particulier des assurances emprunteurs
Concernant les assurances de prêt, l’assurance forfaitaire prend le relais des remboursements jusqu’à l’échéance du prêt (selon la quotité assurée en cas de co-emprunteurs) et selon le taux de la couverture fixé en amont, dans le contrat d’assurance, sous forme de pourcentage.
Les contrats proposant une couverture de type prestation indemnitaire, complètent la perte de revenu suite au sinistre.
Que ce soit dans un cadre collectif ou individuel nous vous aidons à anticiper les aléas de la vie.
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Comment maintenir vos revenus en cas d’arrêt de travail, disposer de bonnes garanties santé, protéger votre cercle familial et prévoir vos revenus futurs pour vous permettre de couvrir vos charges lorsque vos descendants ne peuvent ou ne souhaitent plus assumer votre protection ?